mardi 8 juillet 2008

Day 14, Long Hard Day

7h30am, c’est brutal pour de pauvres poissons. Vieto sort difficilement sa tête de ses nageoires. Aujourd’hui Jeudi 03 Juillet, dernier jour à Vegas, les poissons passent au barbecue. Première chose à faire : louer un coupé décapotable, rouge de préférence. Au comptoir de l’agence de location, les poissons tombent sur une employée parlant français avec un fort accent roulant. Vieto lui fait remarquer qu’il ressemble à l’accent roumain. Bad move ! « jé soui sicilienne ! Tou m’insoulte là, moi je soui pas oune comouniste ! » répond l’employée en marquant son mépris en claquant violemment le contrat de location sur le comptoir. Vieto a envie de lui répondre que les Roumains sont aussi communistes que les italiens sont fascistes, mais le fait que sa tête soit dans son cul ne laisse filtrer qu’un grognement étouffé. Duncan se dit quand à lui que cette grosse vache blonde à l’air aussi sicilienne qu’il a l’air suédois. Après avoir fait quelques stocks d’eau (8l) et de bouffe au Seven eleven du coin, s’être paumé un petit coup à cause du GPS, les poissons sortent de la ville par l’est, sur la NV 160, au volant d’un coupé cabriolet Pontiac rouge intérieur cuir. Il est 9h30, un 3 juillet, le temps est clair, et la prochaine étape est la vallée de la mort, Californie. Vieto fait remarquer qu’il a la tête dans le cul.

Après 1 heure de route dans les monts arides de l’ouest du Nevada, juste avant l’entrée en Californie, les poissons s’arrêtent un instant. Ils se tartinent prudemment de crème solaire, parce que ces grands malades s’apprêtent à renoncer au bénéfice de la plus géniale invention du 20ème siècle : la climatisation. Et les voilà qui sous un soleil de plomb, roulent sans toi à toutes blindes sur les routes désertes et rectilignes, vieux morceaux de rock à fond.

American Road Trip Baby. Entre les montagnes arides, la décapotable et Mick Jagger qui chante Jumping Jack Flash à la radio, Duncan vit une réminiscence d’un certain film de Terry Guilliam, et demande à Vieto s’il a pensé à l’éther. Vieto répond qu’il a la tête dans le cul.

Après 2h30 de route, l’entrée du Death Valley National Park. Un panneau averti : Danger extreme Heat ! Et il n’est pas là juste pour faire joli. Mais avant de plonger au cœur de l’Enfer, les poissons se disent qu’il serait avisé de s’intéresser au point de vue de Dante. Littéralement.

Et le panorama est effectivement dantesque. Après une courte montée depuis le plateau extérieur vers un sommet affichant 1700m d’altitude, la fournaise apparait d’un coup. Sortant de leur décapotable, les poissons sont ébahis, et ce n’est pas la dernière fois de la journée. Juste en bas de la pente rocailleuse aride et nue, 1780m plus bas pour être exact, se trouve l’éblouissant bassin blanc et salé de Badwater, point le plus bas du continent américain. Dans la chaine de montagne avoisinante, Telescope Peak culmine à 3,392m.
Pays d’extrêmes.
Une fois remis du choc de la découverte d’un tel panorama, poisson Duncan est choqué par l’environnement sonore, c'est-à-dire le néant absolu, rien, silence. La voiture, refroidissant, cliquette encore occasionnellement, et le vent du Pacifique, encore perceptible à cette altitude et salant la peau, souffle par moment. La chaleur est déjà intense, mais les poissons ne se doutent pas que les 1700m d’altitude les protègent encore de l’haleine de feu de la vallée.
Pourtant, après avoir été faire un petit tour sur les promontoires rocailleux environnants, ils décident (sagement) de passer en mode recapotage et air climatisé. Après cet aperçu d’une partie assez franchement extra terrestre de la terre, redescente vers le Twenty Mules Team Canyon (poisson Duncan en profite pour remercier J-C Montanier) un désert de collines jaunes percés de mines de bore par endroit. Bienvenue dans la vallée de la mort, AKA hell on earth. La piste de terre et de poussière est déserte, et quand les poissons s’arrêtent, la chaleur est tout simplement inhumaine, et la luminosité du paysage à la limite de l’insupportable.
Mais bon, on ne va pas sur Mars tout les jours, alors Duncan, à la grande désolation de Vieto, se lance dans une recherche improvisé d’installations minières, et trouve à flanc d’un de ces gros tas de terre friables (on peut creuser la montagne à la main, on dirait qu’elle est faite de sable compressé) une galerie profonde d’une centaine de mètres, parfaitement rectiligne, avec des embranchements sombres. Deux sorties extravéhiculaires sous le soleil de midi et 3 litres d’eau plus tard, les poissons conviennent qu’il faudra être économe de ces petites aventures dans le désert, la chaleur étant réellement dangereuse, le moindre pas est un effort démesuré, et la tête tourne vite.

Il est temps maintenant de se mettre à la recherche des quelques traces de civilisation humaines de la vallée et du village de Furnace creek, parce que croyez en poisson Duncan, vous ne voulez pas tomber en panne d’essence ici. Quel bonheur de trouver au ranch du coin une salle climatisée, une limonade maison et une salade au poulet. Les poissons se demandent s’ils trouveront le courage de retourner affronter le vent brulant de l’après-midi. Cela relèverait presque du masochisme, car en passant par le centre d’information pour les touristes, le thermomètre, à l’ombre du bâtiment, affiche un joli 52°. Celsius ! A l’ombre ! Dans la documentation que les poissons récupèrent, il est dit qu’en plein soleil, la température des rochers monte jusqu’à 90°C. Vu comme on se crame les doigts juste en ouvrant la porte de se voiture, la mesure semble cohérente.


Puisque le thème de la journée est « aller faire les cons dans le désert », autant aller voir des dunes. Elles sont sensées être au nord de Furnace Creek. Duncan se demande comment dans ce désert de pierres et de sel, il peut y avoir des dunes. Et bien il y en a. Et des grosses. Genre Sahara. Hautes, claires, avec un panache blanc de sable soufflé par le vent, tout y est. L’étendue est vaste, et bien sur Duncan ne peut pas résister à l’envie de s’y aventurer, pendant que Vieto reste au frais. C’est là qu’une idée germe. Ce désert, il est artificiel ! Tout ce que vous pouvez imaginer trouver dans un désert y est : dunes de sable fin, canyons colorée, champs de pierres tranchantes, lacs salé. Il a été monté de toutes pièces pour les touristes que nous sommes, cet ensemble isolé de dunes de quelques kilomètres carrés le prouve ! Ils sont fort quand même ces américains.

Retour vers le sud, et le golden canyon. Mince défilé de roche dorée, entouré de falaises ciselées de 10 à 20m de haut, bien évidement uniquement praticable à pied. Vieto ne verra plus jamais un western de la même façon. Dans ce décor ou seul manque Clint Eastwood, le diable souffle à plein poumon. Le vent s’engouffre dans le canyon. Avez-vous déjà marché avec un sèche-cheveu réglé à pleine puissance devant le visage ? Essayez.

Next stop : les couleurs incroyables de l’ « artiste’s palette ». Après quelques kilomètres sur une piste annexe, les poissons découvrent pourquoi l’endroit a été ainsi baptisé : la montagne est turquoise, pourpre, mauve, orange jaune et noire. « wow ! » dit Vieto. Et l'appareil photo, qui avait vaillamment résisté à la température jusqu'ici décide que sa journée est terminée.

Le soleil commence à baisser, mais il fait toujours aussi chaud. Les poissons se retrouvent sur Ddevil’s Golf Course : une étendue de concrétions de sable et de terre parfois hautes d’une quarantaine de centimètres, recouvertes de sel. C’est très étrange d’admirer un champ labouré et gelé par 50°C en plein soleil. Pourtant, c’est l’image qui s’impose, il a givré dans la nuit.

Enfin, au soleil couchant ils parviennent au point le plus bas du continent Américain. (Vegas , une longue descente aux enfers ?) Badwater, -86m : une étendue plane de sel, un lac gelé qui crisse et craque sous les pas. Le niveau de la mer est indiqué par un panneau, bien plus haut, sur la falaise. Comme la chaleur, qui commence à peine à décroitre, ça attaque sévère, poisson Duncan ne se déplace plus qu’en mouvements de brasse indienne. Sous la couche de sel affleure à un endroit un peu d’eau, venant de la montagne proche. Dans cette flaque saturée de sel vivent, incroyable, quelques algues et de minuscules escargots.

Le soleil se cache derrière la montagne, il est temps de quitter cet endroit magique, en se promettant d’y revenir. Dans la fraîcheur du soir, (la température tombera presque à 31°C au plus frais du trajet, poisson Vieto demandera un pull) retour au mode décapotable, juste à temps pour pouvoir admirer dans la lueur des phares les dizaines de chauves-souris lors de leur chasse nocturne à la limite du désert californien. Le Nevada accueille les poissons avec un ciel étoilé magnifique, que le fait de ne pas avoir de toit met plutôt bien en valeur. Sin City est bientôt en vue, et brille de tous ses feux, le laser du Luxor est la balise des âmes perdues. Il est 23H, et les embouteillages sont toujours là. Le désert est déjà loin.

Longue journée.



Day 13, Voir Venise ou dormir

Après une très courte nuit poisson vieto décida de se faire violence pour aller faire le deep stack du Venetian, trouvant qu'il serait dommage de partir de Vegas sans tester ce tournoi mythique. Donc direction les canaux de Venise, la tête dans les nageoires, pour s'inscrire avant midi.
Arrivé sur place, horreur, poisson vieto s'aperçoit que le tournoi du jour est un 2500$ et non un 340$ comme il le pensait! Quel fish... Ne se laissant pas abattre, il décida alors de changer de menu et se dirigea vers les tables de cash game.

Bien lui en pris, car l'aquarium se révéla particulièrement beau! Une grand mère très optimiste, des touristes, un régular super prévisible, des petits jeunes pleins de tells, un vrai bonheur!
2 heures plus tard, toujours aussi fatigué mais plus lourd d'une cave il décida d'aller nager dans les eaux du Wynn, qui furent à la hauteur du Venetian. Après avoir gratté une autre cave à une table très agréable, entourée d'une jolie chinoise en habits traditionnels et d'une demoiselle de Miami très bavarde, il décida d'arrêter sa session du jour. Les yeux commençant à se fermer tout seuls et les images de la soirée de la veille prenant le pas sur le jeu, ce n'était plus trop facile!

Après quelques emplettes avec tout ses nouveaux billets au Fashion Show Mall il rejoignit poisson Duncan pour la soirée, qui se déroula tranquillement sans rien de notoire.
Ah si, Duncan mangea un bras. "El Burrito del Campion". Il mit 2 jours à le digérer mais le patron du tex-mex promettait un t-shirt à ceux qui le finissent. Après avoir également ingurgité 2 litres de Margarita. Et poisson Duncan n'est pas du genre à folder un coup qu'il pense EV+...

Le bilan du jour
Sessions NL 1-2 Venetian et Wynn
Vieto +450$

TexMex
Duncan +1 T-shirt

dimanche 6 juillet 2008

Day 12, Monts et Merveilles

Day 11, WSOP Event 52

Lundi 30 Juillet, cette fois-ci poisson Vieto (ici avec un jeune joueur prometteur avant l'Event) ne rata pas le donkament à 1500$ des World Series, ayant pris son ticket 2 jours avant.

Le compte rendu est près mais dans une valise égarée entre Vegas et Détroit, il sera donc mis en ligne dans les jours à venir...

samedi 5 juillet 2008

Day 10, Stratosphérique

Journée tranquille pour nos deux poissons.
Poisson Vieto décide de faire un peu de cash game au PH, puis le tournoi à 80$ de 2PM histoire de regarder tranquillement la finale de l'Euro dans la poker room.
Pendant ce temps farniente au programme de poisson Duncan.

Le tournoi de poisson Vieto se passera un peu mieux que d'habitude mais il sautera 15eme/80 en perdant un coinflip contre le chip leader avec contre .

Quelques heures plus tard en fin d'après-midi les poissons décidèrent d'aller faire une nage du côté du Stratosphère au Nord du strip. Du haut des 350m de la tour, la vue est réellement impressionnante, et le coucher de soleil suivit de l'illumination de Vegas vaut vraiment le déplacement! Après la tombée du jour nos deux poissons goutèrent au restaurant panoramique haut de gamme en haut de la tour. Tout simplement bluffant, le restaurant tourne lentement sur l'axe de la tour et permet d'avoir une vue à 360° de Vegas pendant le repas. Enorme!


La suite de la soirée se déroula au Sahara, casino vieillissant du haut du strip, à la poker room bondée, réunissant touristes américains de tous âges et jeunes joueurs étrangers attirés par le côté cheap des chambres du Sahara. La session fût très faste pour poisson Vieto qui s'habitue de mieux en mieux aux petites tables de Vegas et à la façon des les manipuler, malheureusement poisson Duncan avec une tables de fishs de rêve ne pourra pas en profiter, ayant encore des set-up incroyables contre lui.

Le bilan du jour
Sessions NL 1-2 PH et Sahara
Duncan -200$
Vieto +600$

Tournoi de poisson Vieto (qui commence vraiment à mériter son nom en tournoi!)
PH 2PM -80$

mardi 1 juillet 2008

Day je sais pas combien j’ai la flemme de compter

Petite journée pour les poissons. Elle commence par un bad beat : poisson Vieto, qui avait décidé de faire le WSOP donkament à 1500$ du jour, entre dans la chambre d’hôtel à 12h10, à la grande surprise de poisson Duncan. Sold out à 10 places près sur 2700 joueurs ! Pas de bol, mais ce n’est que partie remise.
Pour se consoler, rien de tel qu’un bon brunch du samedi. Le buffet du PH, ayant bonne réputation, est la cible idéale. A peu près équivalent au buffet du Wynn en termes de choix et de qualité, le « Spicy Market Buffet » met une petite cartouche au Paris et au Wynn en servant du vrai jus d’orange fraîchement pressé. Pour le reste, poisson Duncan fait des mélanges de glace vanille, de fraises et de chantilly, tandis que poisson Vieto maltraite méchamment le stand gaufres et crêpes.

Programme de l’après midi : le sud du Strip (après c’est le désert). Un Deuce plus tard, les poissons admirent l’entrée majestueuse du Mandala Bay. Cascades, verdure, statues et simili temples du sud est asiatique, avec en toile de fond la tour dorée de l’hôtel, belle entrée en matière pour un beau casino. L’intérieur est à la mesure de l’extérieur : vaste, raffiné et travaillé.
La poker room est confortable et le cadre est agréable, bien qu’un peu bruyant. On regrettera également des écrans plasma un peu petits. La session durera 2h30, sur la table la plus dure rencontrée jusque là. Quelques joueurs moyens mais pas de vrai fish, peu d’erreurs grossières, faire du chips va s’avérer complexe. Poisson Vieto tentera un changement de vitesse loose agressif qui ne changera pas grand-chose sur une table assez serrée, et n’arrivera pas à rentabiliser son image avec KK car le flop montrera un A et son adversaire de la force. Poisson Duncan verra aussi pour la énième fois depuis une semaine sa paire (KK également) crackée sur un flop Axx ou l’adversaire raisera son Cbet. Il est temps pour les poissons de changer d’eau.

Pour faire une pause, ils décident de prendre un verre dans l’un des bars du Luxor, l’intéressant casino en forme de pyramide, où poisson Vieto trouvera inexplicablement à la serveuse des air d’Eve Angeli (?!). Aussi original à l’intérieur qu’à l’extérieur le Luxor est à voir.

La poker room quand à elle était en travaux, et les table avait été déplacées au milieux des machines à sous. Pas top. Mais la faune locale étant composée de tanches bien grasses, les poissons décidèrent de s’attarder quelques heures. Mais malgré le field ultra easy, la fortune ne sourit ni à poisson Vieto, ni à poisson Duncan, qui mangera son 4è 2-outer du séjour. Un gros call sur tell (merci Navarro) lui permettra tout de même de limiter les dégâts. Il quittera la table un peu plus tard, après que le Kingfish se soit levé aussi. Sur ces entrefaites, nos poissons un peu sonnés décidèrent qu’il était temps de se coucher.

La main du jour

Are you f****** kidding me ? Poisson Duncan au luxor paye la relance (10$)d’un gros fish (totale calling station quelque soit la dangerosité du bord, un bonheur) en position avec , il sont tous les 2 150BB deep. Flop Kingfish check, Duncan bet 15$ Kingfish call (Pot 55$) turn Kingfish check Duncan bet 35$ Kingfish paye (pot 125$). River Kingfish mise 60$. Duncan ne sait que penser, et juste au cas où Kingfish trapperait depuis le début avec ou , ou pire encore ait fait un call a poil sur le flop avec , il ne fait que payer. Kingfish retourne . Nice.

Le bilan du jour

Sessions 1-2 NL Mandala Bay et Luxor
Duncan-190$

Vieto +50$

dimanche 29 juin 2008

Day 8, Fremont Street Experience

Vendredi, il est midi. Après la baignade quotidienne, la faim se fait sentir. Sur la route du MGM, un Fatburger s’impose. Et ce n’est pas une figure de style. Un gros et gras burger plus tard, petite session de mise en route dans la toujours agréable poker room du plus grand hôtel du monde. Puis comme poisson Vieto souhaite jouer le 8PM du Binion’s, direction downtown Las Vegas. Le Deuce, ligne de bus qui monte et descend Las Vegas Boulevard est bien pratique : fréquente, et fonctionnant 24/7 « two dollars one way five dollars all day ». Inutile donc de s’inquiéter de l’heure de la derniere navette.

Et voici nos deux poissons clown arpentant la mythique Fremont Street, là où tout a commencé. Il fait encore jour, le spectacle est pour plus tard. Le Binion’s est un casino classique, très film des années 80, un casino downtown exactement comme on peut l’imaginer. Cash et tournoi sont au programme. Cash pour poisson Duncan qui retrouve enfin le bouton gain sur la table avec un set de 2, (poisson Chrismir, tu n’es pas obligé de poster un commentaire) tournoi pour un poisson Vieto qui libéré par le faible buy in joue très large agressif, s’amuse bien, double, yoyote et fini par sorti avec 2 paires contre brelan. Pendant ce temps, la table de poisson Duncan s’est considérablement sharkisée, il décide donc de traverser la rue pour aller se trouver une table plus soft au Golden Nuggets (c’est quand même cool Vegas…). Et là poisson Duncan reste ouïes ouvertes et nageoires tombantes.

La nuit est tombée, Fremont Street brille de milliers d’ampoules. Entouré par l’archiconnue enseigne du Four Queen, les néons rouges du Fremont Casino, les teintes bleutées du Binions, et le charme cannois et doré du golden Nuggets, poisson Duncan est à Disneyland, mais en mieux.


Et comme il a de la chance, la Fremont Street Experience démarre. Cette rue, de 200m de long, est entièrement couverte d’un dôme (qui est en fait le plus grand écran du monde), sur lequel sont projetés toutes les heures des films plus ou moins psychédéliques à base d’avions qui volent en rase motte à grande vitesse, de patchwork warholiens composés de dés, de cartes et de roulettes, et de jolies blondes en tenues intéressantes. En bonus, on trouve en bout de rue une sphère métallique de 5m de diamètre maximum, dans laquelle un, puis deux puis trois bikers déjantés font des loopings à toute vitesse. Très impressionnant, et un peu flippant. On ne sais pas si on a envie de voir un accident ou pas. Traverser la rue a pris un peu plus longtemps que prévu, mais poisson Duncan arrive enfin à bon port et y retrouve poisson Vieto sorti de son tournoi.


Le Golden Nuggets, c’est juste la classe. Sûrement le meilleurs casino que nos poissons aie fréquenté jusque là. Doré bien évidemment, intime sans être oppressant, tranchant agréablement par son raffinement simple et humain avec les monstres du strip, avec tout de même ce brin d’extravagance vegassienne puisque au centre de la magnifique piscine de l’hôtel (au bord de laquelle se trouvent d’ailleurs des tables de black jack avec des croupières en bikini) se trouve un aquariums garni de petits requins, aquarium traversé par un toboggan aquatique en plastique transparent. « Solide » (Vieto).

La session Golden Nuggets s’est déroulée très correctement pour les poissons clown. Dans une room aux sièges les plus confortables possibles, garnies de jolies tables, d’excellents jetons, de croupiers drôles et efficaces, et de cocktail waitresses aux tenues « travaillées », poisson Duncan a bénéficié d’une sympathique livraison par chalutier, et poisson Vieto d’une livraison par porte avion. Après une pause repas dans un excellent bar mexicain un peu plus bas dans la rue, à 2am et à contre cœur, ils décident tout de même de quitter ce magnifique aquarium pourtant riche en plancton.


La main du jour

Duncan a trouvé comment éviter de se prendre des bad beats : il faut avoir les nuts à la river.

Main au SB limpé deux fois Duncan fait 15 callé une fois par un limper avec un tapis de 180 environ. Flop . Check check. Turn . Duncan check, villain bet 10 dans les 35 du pot. Avec 18 outs dont 12 max, Duncan paye. River . Duncan bet 50 et prie. Villain relance à 100 (en gardant consciencieusement 55 derrière). Duncan se dit et merde il a aussi, heureusement que le rake et capé, et pousse sa boite, villain paye et retourne , pour double paire turn river. C’est plus facile avec les nuts le poker...


Bilan du jour

Session NL 1-2 MGM, Binion et Golden Nugget
Duncan +300

Vieto +700

Tournoi de poisson Vieto
Binion -125$




Non, vous ne venez pas de battre votre meilleur score à Tetris, vous êtes juste sur Fremont Street...